mardi 10 décembre 2013

Les lunettes et la mode




Le port de lunettes s’est tellement généralisé qu’il est devenu presque un “effet de mode”.

Il existe maintenant des lignes de lunettes comme des lignes de vêtements, de la haute couture en passant par le prêt-à-porter ! 

Ce qui, en soi, n’est pas nuisible, bien entendu, mais cet état de fait est très parlant : les lunettes font partie intégrante de la vie de tous les jours, et nulle part, à aucun moment au cours des 5 ou 6 derniers siècles, l’idée de s’en passer définitivement – de ne même plus en avoir besoin ! –n’a effleuré personne... jusqu’au docteur W. H. Bates.

La critique du docteur Bates à l’égard de l’attitude du corps médical dans le traitement des troubles oculaires tient également à ce que cette attitude ne tient strictement aucun compte du rôle que jouent nos émotions dans le système visuel. Comme si nos yeux, déconnectés du reste de notre organisme – et surtout de notre cerveau – fonctionnaient en autarcie presque complète.

Il est tout de même difficile d’imaginer comment ce serait possible ! La médecine a évolué depuis les décennies qui nous séparent de l’élaboration de la méthode Bates. 

dimanche 8 décembre 2013

2 petits exercices pour améliorer sa vision



Exercice 1
Certains patients, particulièrement les enfants, voient mieux lorsqu’on leur indique une lettre, parfois cela distrait plus qu’autre chose. Suivant votre cas, utilisez ou pas la méthode suivante :
a) Placez le bout de votre doigt 7 à 10 centimètres en- dessous de la lettre. Demandez au patient de regarder la lettre, puis le bout du doigt, la lettre étant désormais vue moins bien.
b) Rapprochez progressivement votre doigt de la lettre, jusqu’à 1 centimètre, et faites l’exercice décrit dans a).
Si l’exercice fonctionne, la lettre donne l’impression de bouger de haut en bas et la vision s’est améliorée, la lettre pouvant être vue clairement de manière prolongée. 

Exercice 2
Lorsque la vision est imparfaite, il arrive souvent que, lorsque le patient regarde une petite lettre, les lettres plus grandes, se trouvant au-dessus, apparaissent plus clairement que celle regardée. Ceci empêche la vision claire de la lettre.
Afin de corriger cette erreur, porter votre regard sur la lettre que vous voyez le mieux, puis revenez à la précédente etc. Normalement, la petite lettre devrait être plus noire que l’autre. Si vous échouez, appliquez la technique du palming, et essayez encore. On peut aussi fixer son regard en dessous de la petite lettre, pour ensuite se rapprocher au fur et à mesure. 

samedi 7 décembre 2013

Quand est-ce que l’œil est-il capable de voir parfaitement ?


Lorsque l’œil possède ses capacités de fixation centrale, non seulement il est capable de voir parfaitement, mais il est aussi complètement relâché et peut être utilisé indéfiniment sans montrer le moindre signe de fatigue. Il est ouvert et calme. Aucun signe de nervosité n’est apparent, et lorsqu’il regarde à distance, les axes visuels sont parallèles.

En d’autres mots, il n’y a pas d’insuffisances musculaires. Ce fait est généralement méconnu. Les manuels disent que les insuffisances musculaires se produisent dans l’œil ayant une vue normale, or je n’ai jamais vu ce cas de figure. Les muscles du visage et du corps entier sont également relâchés, et lorsque cette condition est habituelle, l’œil est dépourvu de cernes et de rides.

Dans tous les cas de fixation anormale, au contraire les yeux se fatiguent vite, et leur apparence, tout comme celle du visage, exprime l’effort ou la tension. 


L’ophtalmoscope (45) révèle que le globe oculaire bouge à des intervalles irréguliers, d’un coté à l’autre, verticalement et dans d’autres directions. Ces mouvements sont parfois tellement prononcés qu’ils sont visibles à l’œil nu et ressemblent parfois à s’y méprendre avec le nystagmus (46).

Des mouvements spasmodiques des paupières peuvent également être observés, soit par simple examen visuel, soit en touchant légèrement la paupière d’un œil tandis que l’autre regarde un objet, proche ou lointain. Les axes visuels ne sont jamais parallèles, et la déviation par rapport à la norme peut être si marquée qu’elle produit alors la condition du strabisme.